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L'exception Francaise .

Non il ne sera pas question d'economie : ici on parle musique . La France a été, dans les siecles precedents, une terre d'or pour les arts où peinture, sculpture ou encorel itteratures non seulement cohabitaient mais surtout excellaient . Le vingtieme siecle ne fut, au fond, pas un boulversement enorme : la litterature restait de qualité, inventive et dynamique, l'art comporain redynamisait peinture et sculpture .
Neanmoins, en ce debut de XXI° siecle, on est en droit de se demander ou est passé cette valeur artistique qui a fait de la France le pays de la culture par excellence ? Au fond, peinture, sculpture, danse, poesie, litterature sont morts, le cinema s'eteint et on pretend nous rassasier avec la musique . Je veux bien mais encore faut-il qu'elle soit digne de porter le terme d'oeuvre d'art .

La France est, très tot tombée dans les joies de la chanson populaire. Dès les années folles et l'arrivée de la TSF, les artistes musicaus francais se multipliaient et au fond, la France suivait le modèle alors en place outre-Atlantique .

Au Lendemain de la guerre, les Etats Unis puis l'Angleterre commencèret à prendre conscience que le monde avait changé, que ses attentes etaient desormais differentes de 20 ans auparavant . La France non . Le Rock'n Roll vit alors le jour aux USA, popularisé dès 1954 par Elvis Presley . La vague s'etendit alors à la grande Bretagne avec le groupe mythique de Liverpool (Les Beatles) . Et la France pendant ce temps ? Elle etait restée deux decenies auparavant, avec des artiste comme Brel ou Barbara . Le décalage entre France et pays anglo-saxons etait alors creusé : alors que ces derniers etaient en pleine dynamique de renouveau, la France s'embourbait dans une musique pataude, plate et vieillissante .

Les années 60 et 70 passaient aux USA et en Grade Bretagne, comme des années de creation artistique, de renouveau, de dynamisme musical sans precedent . Des groupes mythiques virent le jour : les Who, les Doors, Pink floyd, Les Stones et j'en passe . Ne se contentant pas d'etre musicalement irreprochables, les artistes de ces pays entrainaient alors le monde entier dans une frénésie Rock'N Roll qui atteignit son apogée à Woodstock .
Et la France dans tout cela ? Eh bien, la platitude francaise de cette période fait peine à voir, comparée au dynamisme des anglos-saxons . On se contente de musique populaire sans saveur, sans reele nouveautée . C'etait le debut de cette folle periode des chansons toutes les mêmes (les Véronique Sanson, Françoise Hardy, Sylvie Vartan, Sheila) dont le seul but etait apparent : gagner du fric . On avait bien des artistes qui incarnaient un renouveau ( Johnny Hallyday qui francisait la vague rock moribonde dans l'hexagone, Claude Francois qui joua les precurseurs du Disco) mais tout cela etait bien maigrichon, pauvre et nous poussait vers les artistes anglophones .

La fin des années 70, les années 80, tout cela marque une diversification de la creation musicale inouie dans les pays anglophones où des groupes de rock naquirent (U2, Iron Maiden, explosion d'AC/DC), où la chanson Soul emergea (Stevie Wonder), où le Reggae devenait un genre à part entière (grâce à Monsieur Bob Marley) : bref, ces periodes etaient marquées par un dynamisme fou, une diversification des modes d'expression musicales et une ouverture artistique .
En France ? Bah on avait bien Téléphone mais ca s'arretait là : les Balavoine, Julien Clerc, Michel Berger volaient la vedette au renouveau, s'inscrivant dans une lignée traditionaliste peu inventive et repetitive .

La fin des années 1980 confirma ce processus d'ouverture dans les pays anglo-saxons : le rap emergeait, le grunge naquit (Soundgarden, Nirvana & CO.), l'electro faisait ses premiers pas et tout cela cohabitait fort bien .
En France ? On restait sur ces positions des années 70, rajoutant de la sauce disco et deux trois gouttes electroniquouilles pour dissimuler la pauvreté de la musique , pour masquer le manque de mouvement de la musique francaise depuis près de 20 ans . On inventait, bien sur, mais tout cela restait minoritaire : la Mano Negra émergeait mais on restait bien loin du dynamisme inventif d'outre-Atlantique(Manche) .

Même topo pour le debut des années 90 avec une explosion du Rap aux States et une montée en puissance confirmée de l'electro . La France suivait tant bien que mal mais trainait encore les boulets qu'elle s'etait créé 20 ans plus tot .

On arrive alors à la seconde moitié des années 90 avec d'un coté une musique développée, évoluée et evoluant et d'un autre coté une musique moribonde, peu en vogue et interessant de moins en moins (pour doper les ventes, ne faisait-on pas appel à cette chère Dorothée ?) .

1996 : Da Funk parait : c'est un succès planétaire et au delà de cela, c'est à mon sens un déclic pour la France qui prend enfin conscience qu'il y a autre chose que la musique poussiereuse des années 70 . L'electro se repand, le rap explose, les Boys Band se multiplient (Aliage <3 2be3) : on s'americanise plus qu'auparavant (la seule vague d'americanisation en france ont été, à mon sens, une petite partie des années 1970 avec les Michel Berger, Hallyday qui copiaient le modèle ricain; après on a fait que copier les francais qui avaient copié les ricains, rien de plus .) .

La fin des années 90 et le debut des années 2000 s'inscrivent dans cette lignée : on copie les ricains frénétiquement , s'inspirant des mouvance electro/hip-hop qui ont emergé . On prend un peu de partout mais on ne regarde que dans cette voie, ignorant presque qu'aux Etats Unis, le rap et l'electro c'est important mais qu'il y a aussi nombre d'autre genres interessants . On voie alors se multipliser les DJ Chépakoi ou les groupes de rap aux noms plus compliqués les uns que les autres . Les chanteuses populaires inspirées par les Britney Spears & Co. se comptent par dizaines, on forme des boyz band à travers des emissions télé fantoches (YAHOOOO vivent les Linkup !!), on arrose tout cela d'un francais approximatif, de textes pauvres et repetitifs, on ajoute une musique qui plait et hop voilà des titres qui se ressemblent tous .

La France est un pays de tout ou rien : on s'inspire encore et encore des americains, puis on ignore l'avancée musicale du monde entier, puis on retourne puiser dans les inspirations ricaines quand on arrivep lus à exploiter notre propre maniere de faire de la musique qui se perime lentement mais surement . Lorsqu'une nouvelle scene francais emerge, se demarquant soit disant des americains, on en fait un modèle, on les invite presque à l'Elysée mais la vérité est ailleurs : les anglais (de qui on se moque tant) on su tirer à profit les progres ricains tout en imposant leur propre touche (Gorillaz, Phil Collins, Coldplay) : on ne copie pas, on ne cherche pas à s'isoler mais on profite des inspirations, on y ajoute notre propre interpretation de la musique pour creer des genres differents (ne parle t-on pas de Brit-pop ?= .

Dans notre joli pays, on a ignoré, des années durant (et encore aujourd'hui), le mouvement le plus prolifique de l'histoire , le mouvement le plus creeatif et le plus dynamique : celui qui a inspiré tous ses succeseurs (où on a apporté quelquesm odifications mais cela est rien= : le Rock en France est appsé inapercu des années durant : on avait bien quelques ilots qui surnageaient (Téléphone, Noir Désir) mais c'est bien pauvre et la France s'est coupé de cet univers musical dès son comencement et semble aujourd'hui toujours loin de lui, ce qui contribue fortement à uniformiser notre musique francais qui ne jure plus que par la trio pop-electro-rap .

La France est ceci dit un pays où les artistes musicaux ont joué un grand role mais ils n'ont en rien contribué à une quelconque progression de l'idée de chanson en general (Lorie VS Radiohead je crois que le choix est vite fait) … La France est une exception, un pays où la musique importe mais n'apporte pas au monde, où la musique est faite de periode frenetiques ou de periodes moroses, où la musique en generale, bien qu'adulée, n'est pas recconue à sa juste valeur .

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